Précarisation du métier d’enseignant-chercheur

Les enseignants-chercheurs ne sont pas à l’abri de la précarité.

Outre la loi Mobilité et Parcours Professionnels qui fragilise considérablement leur position comme celle de l’ensemble des fonctionnaires, la réorganisation de l’Enseignement Supérieur s’accompagne de dispositifs qui font la part belle au recrutement de personnels contractuels, y compris pour les activités d’enseignement et de recherche. Par exemple les programmes de recherche “type ANR” favorisent le recours à des personnels qui assureront des heures d’enseignement pour remplacer un enseignant mobilisé par la recherche. Les chaires “mixtes” université/organisme introduisent d’ores et déjà la notion de recherche à durée déterminée dans les contrats.

Dans le cadre de la gestion locale des emplois, les stratégies concurrentielles que les présidents vont mettre en oeuvre vont inévitablement les amener à recourir à des contrats à durée déterminée. Encouragés par la LOLF et sa fongibilité asymétrique, les présidents voudront gagner des moyens financiers au détriment de la masse salariale.

La FERC-Sup CGT réclame une augmentation conséquente des crédits pour la création ou le renouvellement de postes de titulaires dans l’enseignement supérieur et la recherche ainsi qu’un plan d’urgence à destination des jeunes docteurs.

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