AUGMENTER NOS SALAIRES !
- Début des grilles à 1800 euros net minimum pour tous les personnels et revalorisation immédiate de 400 euros ;
- augmentation significative et immédiate de la valeur du point d’indice ;
- abrogation de toutes les formes de rémunération au mérite, dont le RIFSEEP et le PPCR.
AMÉLIORER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
- Réduction du temps de travail pour tous et toutes ;
- des moyens pour une réelle politique de prévention pour le bien-être au travail ;
- suppression du jour de carence ;
- des créations de postes pour répondre aux besoins et la titularisation immédiate des précaires sans condition de concours ni de nationalité.
DIPLÔMES, QUALIFICATIONS : ÉMANCIPATION !
- Une formation initiale délivrant une culture commune et des diplômes nationaux ;
- des diplômes permettant l’insertion professionnelle et le libre choix des poursuites d’études ;
- reconnaissance des qualifications, des diplômes dans les grilles salariales.
GAGNER L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES !
- Égalité salariale et suppression des discriminations dans le déroulement des carrières : fin du plafond de verre ;
- lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail ;
- mise en œuvre d’enseignements qui déconstruisent les préjugés de genre.
Les objectifs du gouvernement sur la voie professionnelle sont désormais connus : “viser l’excellence”, faire des lycées professionnels des “Harvard du pro”… Les propositions concrètes ne permettent pas de tenir les objectifs ! Les conditions de travail des enseignant·es et d’études des élèves vont être considérablement dégradées par :
- la baisse des heures d’enseignements ;
- le développement de l’apprentissage : une menace pour les 18 heures !
- affaiblissement des diplômes par les blocs de compétences ;
- les regroupement de spécialités dans des “grandes familles de métiers” : déspécialisation ; des formations et menaces pour les PLP de matières professionnelles.
LA CGT ÉDUC’ACTION PROPOSE UN PLAN D’URGENCE POUR LES LYCÉES PROFESSIONNELS :
- défendre le statut des PLP : pas d’annualisation du temps de service, pas de modification du calendrier scolaires, application de la pondération à tou·tes les PLP ;
- obtenir des moyens pour améliorer les conditions de travail et permettre la réussite des élèves : pas plus de 20 élèves par classe en Bac pro et 12 ans en CAP, des grilles horaires hebdomadaires, des dédoublements, un classement en éducation prioritaire ;
- défendre une voie professionnelle sous statut scolaire qui permet l’émancipation, l’insertion professionnelle et la poursuite des études : défense du cadre national des diplômes : fin du tout CCF au profit d’épreuves ponctuelles, refus des blocs de compétences. Une formation débouchant sur des qualifications validées par des diplômes reconnus nationalement, garantie pour la rémunération et les conditions de travail des futur·es salarié·es ;
- proposer des parcours adaptés aux besoins des élèves et des spécificités des formations : parcours en 3 ou 4 ans selon les besoins, maintien des horaires disciplinaires, création de classes passerelles vers le Bac pro ou le BTS pour une formation professionnelle qualifiante.
Les réformes précédentes (Bac pro 3 ans, tout CCF…) ont déjà dégradé les conditions de travail des enseignant·es et d’études des élèves. Les politiques d’austérité entraînant des suppressions de postes, le développement de la précarité et le blocage des des mutations, renforcent les difficultés.
La CGT, c’est l’intérêt de la voie pro et des PLP !
Voter pour la CGT Educ’Action c’est soutenir ces orientations et choisir des élu·es déterminé·es pour défendre vos droits au quotidien. Promotions, mutations, congés, la CGT Educ’Action vous soutient à toutes les étapes de votre carrière !
► La CGT FERC Sup aux élections professionnelles de décembre 2018
Du 29/11 au 6/12 2018
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